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De mon point de vue, tout changement peut être visualisé par le fait de monter d’un étage.
On peut sauter, s'accrocher et monter à la force des bras à cet étage. C’est dur, peu y arrive et ensuite, on est assez fatigué.
On peut aussi prendre tout simplement l’escalier et monter marche après marche. C’est ce qu’il se passe la plus part du temps. On parle "d'escalier du changement".
Certaines personnes sont sur cet escalier du changement depuis plus ou moins longtemps. Celles au moins, qui en ont conscience.
Certaines sont déjà en haut. Certaines en bas. Certaines sur des marches entre les deux étages.
Certaines regardant les uns en haut. Certaines les autres regardant en bas.
Certaines monteront beaucoup, puis redescendront un peu.
Certaines monteront un peu, puis redescendront beaucoup.
Certaines fustigeant les uns de monter. Certaines fustigeant les autres de descendre.
Certaines démontrant que c’est mieux en haut, d’autre mieux en bas.
Certaines feront du sur-place pendant un temps.
Certaines monteront rapidement la moitié des marches puis s’arrêteront définitivement parce que leur vécu fait qu’ils ne peuvent plus monter. Et qu’il ne peuvent pas l’avouer... voire se l'avouer.
Certaines menaceront si on reste en bas. Certaines obligeront à monter. Et vice-versa.
Certaines jugeront que vous pensez telle chose et diront que c’est la raison pour laquelle vous montez / ne montez pas / descendez / restez sur place.
Certaines feront peur en utilisant des arguments de manière arc-boutée, limite encartée partisane.
Certaines vous diront que votre humble position, vous qui êtes un peu monté et qui essayez de faire monter les autres au moins à votre niveau, n’est pas suffisante à leur yeux.
L’essentiel est que l’Humanité s’élève, donc qu’une majorité de personnes monte.
Donc convaincre et non persuader, que c’est mieux en haut. "Convaincre fait appel à des arguments et sollicite la raison, tandis que persuader fait appel aux sentiments et sollicite l'émotion."
Chacun à son niveau, avec sa sensibilité, son vécu, son intelligence, ses compétences et ses connaissances.
Chacun montant à sa manière, à son rythme…
Même si, je dois l'avouer : parfois en temps de crise sanitaire mondiale, on n’a plus trop le temps.